« Loi Travail » : affrontements avec les flics, attaque du PS, de banques et de caméras, c’est parti !

dauphiné libéré 09/03/2016 à 13:13  

À Valence, des centaines de lycéens de Camille-Vernet ont organisé un blocus ce mercredi matin devant leur établissement pour dénoncer le projet de loi Travail….

Brèves du Désordre

 

Manifestation-loi Travail : incidents en cours place Bellecour

Lyon Capitale, 09/03/2016 à 16:00

Alors que la manifestation contre la loi El Khomry se passait dans le calme, des altercations avec les forces de l’ordre ont eu lieu à la Guillotière et sur la place Bellecour où des affrontements sont toujours en cours.

Manifestation utilisation gaz lacrymogènes

Au moins 7000 personnes étaient venues manifester ce jeudi à Lyon. Tout s’était passé dans le calme jusqu’à l’arrivée du cortège à Jean Macé qui devait être le lieu de dispersion du cortège. Environ 1000 personnes ont pourtant continué leur chemin en remontant l’avenue Jean Jaures vers la Guillotière. Près de la fédération PS du Rhône, des altercations ont eu lieu entre manifestants et force de l’ordre vers 15h30.

Ces derniers se sont échangés jets de projectiles et de gaz lacrymogène. Alors que la situation s’était un peu calmée, le cortège a poursuivi sa route pour retourner place Bellecour.

Sur la grande place de Lyon, la police a de nouveau utilisé des gaz lacrymogènes. La place est actuellement bouclée. De nouveaux affrontements sont en cours. Les policiers ont chargé. Un hélicoptère est sur zone. Le gaz s’est répandu sur toute la place et gène particulièrement les personnes qui s’y trouvent.


Mobilisation Loi Travail : légers débordements lors du rassemblement lycéen à Paris

France Info mercredi 9 mars 2016 12:36

Le rassemblement lycéen à l’appel de l’UNL et de la FIDL, prévu à 11 heures place de la Nation à Paris, s’est transformé en manifestation spontanée. Certains des participants ont pris de court les CRS déployés en masse sur la place, et ont pris le chemin de la place de la République où un grand rassemblement est prévu à partir de 14 heures à l’appel des syndicats.

Comme l’a constaté l’envoyée spéciale de France Info Alice Serrano sur place, les manifestants ont bloqué la circulation sur les bords de Seine. Des actes de violence ont été commis en marge de ce cortège improvisé, des jeunes cagoulés et vêtus de noir ont jetté des oeufs sur des agences bancaires, plusieurs distributeurs automatiques de billets ont été cassés à coup de matraque, une caméra de vidéo-surveillance a également été détruite. Des devantures de boutiques ont été taggées.

Parmi les manifestants se trouvent des membres de groupes de gauche radicale dont les slogans dépassent le mot d’ordre de la mobilisation initiale, demandant le retrait du projet de loi El Khomri. Des slogans hostiles à la prolongation de l’état d’urgence et plus généralement au gouvernement accusé de « ne plus être de gauche » ont également été entendus.


Niort (Deux-Sèvres) : le PS et la BAC

Dans les Deux-Sèvres, le siège de la fédération socialiste a également été prise pour cible à Niort, dans la nuit de mardi à mercredi. La devanture a été taguée. La fédération du PS a décidé de porter plainte.
(France Info mercredi 9 mars 2016 12:50)

Ce mercredi à 13 h 10 juste devant les halles de Niort, un jeune homme a été interpellé par les policiers de la brigade anti-criminalité : il est suspecté d’avoir dégradé trois véhicules de police en passant devant la préfecture, deux pneus crevés sur l’un et des tags sur les deux autres.

Un cortège s’est formé en direction de l’hôtel de ville puis du siège du Medef, rue du Petit-Banc. Les portes du site étaient fermées mais des manifestants ont escaladé les grilles pour forcer leur ouverture. Le flot des manifestants s’est répandue dans la cour aux cris de  » Ce n’est pas le Medef qui fait la loi « , un cordon de policiers empêchant une intrusion à l’intérieur des locaux.
(La Nouvelle République, 09/03/2016 13:25)


Rouen : le PS

En marge de cette mobilisation, à Rouen des manifestants s’en sont pris aux locaux du Parti socialiste de Seine-Maritime. La façade a été dégradée, de la peinture noire et des tags recouvrent l’entrée principale.


(France Info, mercredi 9 mars 2016 12:50)